Les abattoirs doivent traiter quotidiennement d’énormes quantités de viande pour la satisfaction des clients et une rentabilité pérenne de l’activité. Pour atteindre les objectifs de production, l’investissement dans des machines ou des technologies de pointe s’avère nécessaire. Des séparatrices de viandes aux dénerveuses en passant par les scies à os et les installations frigorifiques, il faut des dispositifs performants et sur mesure pour automatiser la chaîne. Quels sont les équipements importants qui optimisent le fonctionnement d’un abattoir ?
Optimisez la chaîne d’abattage avec des systèmes automatisés
Choisissez des systèmes automatisés homologués proposés par les fabricants de renom pour améliorer l’ergonomie de travail et la précision des opérations. Le but est de réduire l’intervention manuelle tout en augmentant la cohérence, la rapidité et la sécurité des étapes de l’abattage. Les équipements modernes permettent à l’utilisateur de paramétrer à sa guise le niveau d’automatisation et les fonctions de la chaîne de production.
L’entreprise évite les aléas liés à la productivité humaine dans le temps, car l’outil automatisé conserve le même rendement si les toutes les conditions nécessaires sont remplies. Grâce à des systèmes de contrôle avancés, il est possible d’évaluer la performance de chaque machine grâce à des données récoltées en temps réel. L’analyse et le traitement de ces informations numériques offrent une base fiable d’optimisation de votre chaîne de production.
Améliorez la découpe et la séparation de la viande avec des machines performantes
Avec un fabricant de haute réputation tel que Lima France, par exemple, vous accédez à un vaste catalogue d’équipements de dernière génération destinés au traitement des carcasses et à la découpe de la viande. Ces références qui respectent les critères des normes HACCP sont proposées à un excellent prix. Équipées de surfaces lisses et fabriquées avec de l’acier inoxydable de qualité supérieure, elles sont très faciles à nettoyer et résistent très bien aux agressions extérieures. Elles consomment une faible quantité d’énergie électrique par unité de temps.
Simples d’utilisation, ces machines proposent diverses capacités pour gérer efficacement votre charge de travail : vous pouvez traiter entre 100 et 20 000 kg de viande par heure en fonction du modèle choisi. Peu importe le type de matière première utilisée, le rendement reste élevé pour minimiser les pertes de production.
Les séparatrices os-viandes
Elles permettent d’obtenir de la viande séparée fibrée de haute qualité. Ces machines peuvent traiter des matières premières de grande taille comme les dindes entières. Le rendement peut aller jusqu’à 45 % avec les os de porc et de bœuf et 85% avec les carcasses de volaille. Les équipements minimisent la pression sur la chair pour conserver au mieux ses propriétés gustatives. Avec certains modèles, une pré-découpe et un pré-broyage des intrants ne sont pas nécessaires.
Les désosseuses
Elles permettent de récupérer la chair collée aux os durs des porcs, des ovins ou des bovins. Le produit obtenu a des propriétés semblables à celle d’une viande hachée. Il a une structure texturée et contient très peu de calcium.
Les broyeurs-dénerveurs
Ils permettent d’enlever les nerfs de la viande sans os pour améliorer le plaisir gustatif du consommateur au moment de mâcher sa nourriture. La matière première peut se trouver dans les chutes de parage ou la chair des pilons/cuisses issus de la volaille. Les jarrets de bœuf ou de porc sont aussi très utilisés.
Les scies à os
Elles permettent de découper avec précision de grandes sections de matière première (os ou viande). Ces scies permettent de préparer les carcasses pour la phase de désossage. Il faut parfois réduire la taille des intrants en fonction des spécificités de la séparatrice ou de la désosseuse.
Assurez la gestion efficace des sous-produits et des déchets
Vous devez aussi investir dans des équipements certifiés pour le nettoyage et l’assainissement de l’environnement de travail. Ceci garantit la sécurité alimentaire des produits et protège la santé des intervenants dans la chaîne d’abattage. Plusieurs solutions sont envisageables en fonction des exigences de votre site pour traiter les déchets :
- transporteurs pneumatiques pour l’évacuation par pipeline fermé des tripes, des os broyés, des intestins ou des restes de carcasse inutilisables,
- triturateurs-broyeurs qui transforment les os en résidus faciles à évacuer,
- trémies ou meules pour le stockage temporaire des déchets à vider,
Il existe aussi les désergoteuses qui facilitent l’élimination des pattes des porcins, des ovins ou des bovins abattus. Les sous-produits non consommables sont classés en trois catégories par le Règlement européen n°1069/2009. Les matières de la première catégorie qui affichent un risque important pour la santé publique doivent être incinérées ou valorisées dans les filières énergétiques. Celles de la deuxième catégorie peuvent servir à produire des engrais organiques, du lisier ou du biogaz. Sinon, elles doivent incinérées ou enfouies profondément dans le sol. Les sous-produits de la 3e catégorie peuvent servir à l’alimentation animale ou être traités par des usines spécialisées pour fabriquer des produits utilisables par l’homme.
Maintenez des conditions optimales de refroidissement et de conservation
Le délai entre la fin de transformation de la viande à l’abattoir et la livraison dans un magasin de vente peut prendre plusieurs jours. Il convient de conserver les produits en respectant les exigences des normes sanitaires françaises et européennes spécialisées. Dans la chambre froide, la conservation des carcasses se fait entre 0 °C et – 2 °C avec une humidité avoisinant 90%. Celle de viande se fait sous les mêmes températures, mais avec un taux d’humidité de 85%. Les chambres froides modernes sont entièrement intelligentes et programmables. Elles ajustent automatiquement les conditions climatiques internes en fonction du type de produit à conserver.